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Parentalité Positive
18 janvier 2016

Jour 12 - l'empathie - on applique et on s'exerce encore

Objectifs du jour:
  1. Je reprends ma situation problème et je fais le bilan
 

Exercice du jour: exercice récapitulatif

Vous reprenez votre situation décrite dans le JOUR 1 et analysez le comportement indésirable de votre enfant en vous aidant de tout ce que nous avons vu jusqu'à présent.

Pour rappel, si:
 
1. Le comportement de votre enfant provoque du stress chez vous, utilisez les outils de gestion du stress.
 
"Notre façon d'être agit sur le développement du cerveau de l'enfant.
La petite enfance est la période de la vie durant laquelle le cerveau est le plus fragile, le plus malléable. Tout ce que vit l'enfant, toutes ses relations ont un impact majeur sur son devenir en modifiant, en modelant le développement de son cerveau et ces modifications se répercutent ensuite sur son comportement, ses capacités émotionnelles, relationnelles, ses difficultés d'apprentissage. Oui, bien se comporter avec un enfant est primordial et a une influence décisive sur ce qu'il est et va devenir."
Extrait de vivre heureux avec son enfant, de Catherine Gueguen
 
Avez-vous déterminé le DECLENCHEUR, ce qui a provoqué sa réaction émotionnelle?
Sans cela, vous ne pourrez répondre aux questions suivantes

S'agit-il ?
  • d'un danger réel/inconnu
  • de frustration/blessure/injustice
  • d'une séparation/perte/distance
  • humiliation/rejet/secret
  • injustice/trahison
  • contrainte parentale (dans ce cas = stress)
 
Sa réaction émotionnelle est-elle PROPORTIONNEE au déclencheur? 
OUI / NON

Sa réaction émotionnelle est-elle APPROPRIEE au déclencheur?
Je me sers du tableau proposé dans le document Les émotions
OUI / NON

J'ANALYSE MES REPONSES
  • Sa réaction est proportionnelle et appropriée. Elle est donc juste et naturelle.
Que faire alors?
L'accueil des émotions aidera votre enfant à traverser ce moment difficile.
Je pousse l'enfant à exprimer cette émotion.

Comment?
  • Colère: coussin de la colère (avec de grands mouvements, lancer une balle molle, courir, taper des pieds, dessiner, déchirer des morceaux de papier, parler en JE...)
  • Peur: se mettre dos au mur et crier, "vas-y tremble..." (pour un danger REEL sinon on risque de provoquer une phobie), dessiner, pleurer, ...
  • Tristesse: pleurer, dessiner, jouer, si séparation (doudou, mouchoir...)
  • Honte: partager la honte (qui est liée à l'exclusion) "dis-moi ce que ça t'a fait"
  • Dégoût: dire l'injustice plus précisément
"Une attitude aimante, bienveillante aide le cerveau à se développer favorablement.
Chaque fois que l'adulte comprend l'enfant, le rassure, le sécurise, le console, le câline en adoptant une attitude douce, chaleureuse, en prodiguant des gestes tendres, en parlant d'une voix apaisante et avec un regard compréhensif, il aide le cerveau à maturer. Un comportement affectueux a un impact positif considérable sur la maturation de son cerveau, de ses lobes frontaux, de ses circuits cérébraux. L'enfant parviendra alors plus rapidement à gérer les émotions envahissantes et les impulsions de son cerveau émotionnel et archaïque."
Extrait de Vivre heureux avec son enfant de Catherine Gueguen
 
  • Sa réaction est disproportionnée. C'est soit une émotion élastique, c'est-à-dire qui rappelle un événement passé, soit une accumulation.
Que faire alors? 
Je cherche la cause.
Je ne favorise pas son expression

Par exemple, votre fille hurle parce que vous quittez la chambre.
Questions à se poser:
Mon enfant a-t-il des difficultés à s'endormir car
- il a eu une journée difficile
- à la maison, l'ambiance est à l'agitation. Il lui faut alors du temps pour retrouver son calmer. Il aurait peut-être besoin d'un moment où le parent n'est là que pour lui sans "rien faire d'autre", juste être là avec lui
- les parents sont rentré s tard et il a besoin d'un temps pour les retrouver
- Il a peur du noir, des loups...
- Il est couche-tard, n'a pas sommeil et se coucher une heure plus tard serait peut-être mieux pour lui quitte à jouer calmement dans sa chambre
- Son heure idéale pour s'endormir est passée. Il est trop excité pour s'endormir tranquillement


Une fois la cause trouvée, je pose les mots sur les émotions réelles et propose à l'enfant de les exprimer.
  • Sa réaction est inappropriée. Il s'agit certainement d'une projection (loup, monstre... ce n'est pas moi le vilain en colère; c'est l'autre), d'une substitution. En réalité l'enfant a peur de sa colère
Que faire alors?
Je ne favorise surtout pas l'expression de cette émotion
En fait l'enfant a peur de sa colère...

Comment faire?
"Dis au monstre ce que tu penses de lui". "Quelles sont les colères de ta journée?" Si l'enfant ne veut pas parler, jouer.

 
  • Sa réaction est disproportionnée et inappropriée. Il s'agit certainement d'une phobied'une projection, ou d'une transmission générationnelle.
Que faire alors?
Je ne favorise surtout pas l'expression de cette émotion
s'adresser à un professionnel pour les phobies est utile (thérapies EFT, désensibilisation progressive)

 
 
 
 
 
 
Et demain?

On introduit la communication non violente et l'auto-empathie

Chaque jour on s'exerce...
 
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  • Ce blog a pour but de vous faire découvrir et de vous accompagner dans un nouveau mode d'éducation: la parentalité positive. Je partage avec vous les outils, mon expérience afin que vous puissiez les appliquer chez vous et voir vos enfants s'épanouir
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